Bien qu’il s’agisse de la maladie génétique la plus répandue dans le monde, elle est toujours méconnue par beaucoup. Initialement présente en Afrique, en Inde et en Amérique du Sud (principalement au Brésil), elle s’est, par la suite, répandue dans les Antilles et la Méditerranée grâce notamment aux mouvements des populations durant les colonisations et les traites esclavagistes. Découvrons cette maladie qui touche plus de 5 millions de personnes.
Les symptômes de la drépanocytose
Rappelons que la sévérité de la maladie est variable et que ces symptômes sont évolutifs pour chaque patient. Officiellement au nombre de 3, ils sont 4 en réalité ; rendez vous ici pour en savoir plus. Il s’agit de l’anémie hémolytique, d’une grande sensibilité aux infections, des crises vaso-occlusives (CVO) aiguës comme des AVC (accidents vasculo-cérébraux) et la douleur (d’où son nom). Cette dernière à bien différencier des crises touche principalement dans les os et les articulations. Asymptomatique durant la grossesse et les 2 premiers mois de l’enfant, la maladie se manifeste généralement à partir de 3 mois et est plus fréquente et grave durant la petite enfance où le système immunitaire est encore fragile. Il faut ajouter la possibilité de survenue de nouvelles complications une fois le drépanocytaire à l’âge adulte. Bien qu’ils soient très douloureux, la majorité de ces symptômes sont sans conséquences médicales graves.
Les moyens de prévention
Pour prévenir les infections, les bébés doivent prendre un antibiotique (pénicilline) tous les jours jusqu’à 15 ans minimum. Aussi, ils doivent recevoir les vaccinations contre le pneumocoque, le méningocoque, le virus de la grippe et l’hépatite B en supplément des vaccins habituels. S’agissant des crises, c’est une question comportementale. On parle d’une alimentation saine et équilibrée, bonne hygiène dentaire pour empêcher les infections, hydratation suffisante et régulière (3 litres par jour) surtout durant les étés. Il faut aussi une bonne oxygénation du corps, se reposer suffisamment, éviter les efforts physiques intenses, régulièrement consulter un médecin spécialiste et se faire accompagner psychologiquement (surtout les adolescents et adultes). Concernant la douleur, elle est généralement prévenue par la prise d’antidouleurs ou antalgiques (aspirine, paracétamol, ibuprofène).